Encens et Cancer : Attention

mercredi 27 août 2008


L'encens montré du doigt !Date: 27 août 2008
Ce n'est pas la première fois que l'encens est montré du doigt. Encore une fois une étude de chercheurs Danois du Statens Serum Institut de Copenhague met en garde contre les effets néfastes de l'encens en cas d'inhalation régulière et prolongée. Les fumées d'encens augmenteraient en effet sensiblement les risques de cancer des voies respiratoires (cancer de la bouche, de la langue et certains cancers du poumon). Leur combustion dégagerait en effet des vapeurs contenant des substances cancérigènes comme des hydrocarbures aromatiques polycycliques (ou HAP) dont les effets toxiques ne sont plus à démontrer. Les HAP figurent d'ailleurs dans la liste des polluants prioritaires de l’agence de protection de l'environnement des États-Unis et font également partie des listes de polluants de l’OMS et de la communauté européenne.Cette étude a été menée de 1993 à 2005 sur 60 000 individus en bonne santé âgés 45 à 74 ans résidant à Singapour et utilisateurs réguliers d'encens. Les 3/4 d'entre-eux étaient des utilisateurs réguliers d'encens. Au bout d'une dizaine d'années, on a recensé sur ces individus utilisateurs réguliers d'encens : 325 personnes souffrant de cancers des voies respiratoires supérieures et 825 personnes atteintes de cancers pulmonaires. Selon les calculs de ces chercheurs, cela multiplierait à long terme par 1,8 le risque de cancer des voies respiratoires supérieures. Jeppe T. Friborg coauteur du rapport, a par ailleurs précisé que le risque était le même chez les fumeurs comme chez les non-fumeurs. Les chercheurs recommandent donc aux autorités sanitaires de mettre en garde les utilisateurs sur les risques qu'ils encourent à utiliser régulièrement de l'encens. L'intégralité de cette enquête sera publiée dans la revue American Cancer Society (numéro d'octobre).
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Chetaibi : Premier Festival National des Jeunes Écrivains et Poétes


Chetaibi : Culture : PREMIER FESTIVAL NATIONAL DES JEUNES ÉCRIVAINS ET POÈTESÀ la recherche de jeunes talents
Le premier Festival national des jeunes écrivains d’expression arabe a pris son envol le dimanche 24 août à Annaba et Chetaïbi.

Jusqu’au 27 août, date prévue pour la clôture, des dizaines de jeunes filles et garçons, encadrés par les membres de l’Union des écrivains algériens, se relayeront au micro pour apporter leur contribution à l’enrichissement de la littérature et la poésie arabes.

D’autres, regroupés en ateliers, auront pour mission d’approfondir la question ayant trait au développement de l’activité littéraire dans l’ensemble des wilayas du pays.

La manifestation a été officiellement lancée par M. Mohamed Ghazi, wali de Annaba, au palais de la culture et des arts Mohamed- Boudiaf (Annaba).

Outre celle des représentants de 25 wilayas du pays y compris dans les arts lyriques, ce festival national a également enregistré la participation du vice-président de l’Union des écrivains arabes. Aussitôt la cérémonie d’inauguration achevée, les festivaliers ont pris la route vers Chataïbi, à 70 km du chef-lieu de wilaya de Annaba.

C’est dans cette commune récemment secouée par des incidents et vidée d’estivants, sous la contrainte des habitants, les organisateurs ont choisi d’installer leur campement. Le camp de toile Noor implanté sous des peupliers millénaires au lieu dit La Fontaine romaine sert de planche de théâtre à cette masse d’hommes et de femmes venus présenter leurs œuvres littéraires et lyriques.

Choix pertinent en ce sens que ce camp de toiles s’est avéré adapté à ce type de manifestation compte tenu de sa proximité avec la mer, la montagne et le maquis. Il a stimulé l’inspiration des poètes et écrivains participants.
Mlle Fennouh Afaf, commissaire du festival, semble avoir bien pensé son organisation en décidant d’honorer de son vivant Chéribet Ahmed Chéribet, l’un des plus anciens et fidèles de la poésie arabe dans le pays.
Un hommage qui se voulait à la mesure de cet homme qui, malgré sa maladie chronique, n’hésite pas à faire de longs déplacements à travers le pays et le monde arabe pour parler et expliquer la poésie arabe.
Une organisation bien pensée aussi avec le choix du lieu du déroulement de la manifestation à Chetaïbi.
C’est comme si Mlle Fennouh et M. Chagra Youcef, secrétaire général de l’Union des écrivains algériens, voulaient démentir l’image d’une agglomération de Chetaïbi vouée à l’insécurité.

Pour confirmer aussi qu’avec sa plus belle baie du monde, ce village côtier, enclavé au piémont de l’Edough, est une source d’inspiration. Ce rendez-vous culturel national auquel ont tenu à prendre part des représentants de plusieurs région du Sud (Béchar, Adrar, El- Oued, Biskra…) se veut un tremplin pour les contacts et échanges d’expériences entre écrivains et poètes, entre enseignants universitaires et émules de la branche littéraire et surtout pour l’éclosion de jeunes talents. Ce dernier dimanche en soirée, le camp de toile Noor, que gère Abdelhak Benmarouf, lui-même artiste, a vibré jusque tard dans la nuit au rythme de la musique et des chansons. Les ateliers de formation mis en place lundi, deuxième journée, ont pour objectif l’élaboration d’un programme annuel d’action et la recherche des moyens à mettre en œuvre pour mettre les œuvres littéraires à la portée de tous. A. Djabali
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Chetaibi et Marsa


Chetaibi et la Marsa Actualités : MARSA (SKIKDA) IMITE CHETAÏBI Les estivants chassés
Après le mouvement de foule qu’a connu Chetaïbi la semaine écoulée, à la suite du meurtre d’un jeune habitant et les graves blessures occasionnées à un autre par un malfrat, c’est au tour de la Marsa, dans la wilaya de Skikda, de vivre un scénario presque identique ce dimanche dernier. Des jeunes, en majorité des adolescents, s’en sont pris aux campeurs célibataires en provenance de différentes wilayas.La veille déjà, c’est-à-dire le samedi, ces mêmes jeunes avaient tenté d’organiser des attroupements. Ils furent rapidement et calmement dispersés par des adultes de la localité. Il s’agissait apparemment d’un repli stratégique puisqu’ils reviendront le lendemain. Ils ont aussitôt plongé dans la violence par des propos et des gestes d’expulsion de leurs hôtes de l’été. Ainsi, pour la première fois depuis la décennie noire, ressurgit une ambiance d’insurrection dans cette commune côtière de la Marsa. Selon des sources proches de l’administration communale, le décès par noyade sous les yeux de sa famille d’un médecin natif de la localité serait l’étincelle qui a allumé le brasier. Au péril de sa vie, il aurait sauvé une fille en camping de la noyade. Ajouté aux vols de voitures dont une Toyota et une Chevrolet à l’état neuf et les casses des appartements et des locaux, ce drame aurait motivé le groupe d’adolescents de ce qui s’apparente à une milice, d’effectuer une razzia dans les tentes. Leur objectif avoué était de déloger et d’expulser du territoire de la commune, les campeurs célibataires et ceux qui s’adonnaient à la consommation des boissons alcoolisées. «Le jour, ils consomment des boissons alcoolisées et la drogue. Tard le soir lorsque tout le village dort, ils commettent des vols à la roulotte et des casses d’appartements pour disparaître aussitôt», a affirmé un des jeunes habitants de la Marsa interrogé sur la brutale expulsion des campeurs. L’affolement a gagné les familles de campeurs tant à la Marsa qu’à Remaïlet, la plage voisine. La majorité a plié bagages pour rentrer jurant de ne plus remettre les pieds dans cette commune. «Le comportement de ces adolescents m’a rappelé la période d’inquisition vécue dans les communes du temps du parti dissous. J’ai la certitude que cette affaire relève de la manipulation politique. Ils sont encouragés dans leur comportement par l’absence de l’Etat. Sommes-nous chez nous en Algérie ou dans une mintaqa mouharama ?» s’est indigné un des campeurs. Originaire d’Oum El- Bouaghi d’où il était venu pour camper en famille à la Marsa, il se préparait à partir. D’autres campeurs ont affirmé que ce qui s’est passé à Chetaïbi et la Marsa loin l’un de l’autre d’une vingtaine de kilomètres, répond à une stratégie politique avec pour perspective l’élection présidentielle 2009. Il y a ceux qui estiment que ces incidents sont le résultat du clientélisme appliqué par les structures de l’Etat. Celles-ci distribueraient des subventions sans affectations précises à des associations aux activités douteuses. L’élection en nombres de membres d’APW et APC proches des extrémistes lors des dernières élections locales, est attribuée à ces associations. Il y a enfin cette autre catégorie de citoyens qui affirment que les incidents enregistrés à Chetaïbi et la Marsa seraient le résultat des enveloppes de dinars distribuées la veille aux adolescents. En contrepartie, ces derniers devaient provoquer le trouble sur la voie publique tout en veillant à respecter l’intégrité des personnes et des biens. Dès lors, rien d’étonnant que dans ces deux villages, des partis politiques s’activent à encadrer ou à récupérer le mouvement. Le phénomène risque de faire tache d’huile et de s’étaler vers d’autres localités comme Oued El Aneb et Tréat dont sont issus le complice et le meurtrier du jeune Bouaziz à Chetaïbi la semaine écoulée. Des militants d’un parti islamiste sont déjà sur le terrain pour contacter les jeunes «miliciens » et tenter de canaliser leur mouvement. Le black-out total imposé par les responsables des institutions compétentes de l’Etat à même de porter des clarifications sur ces incidents, consolide les rumeurs et accentue le malaise des populations. Les tentatives des gens de la presse d’en savoir plus sont restées vaines. A la daïra de Berrahal (Annaba) et celle de Benazouz (Skikda), toutes deux territorialement compétentes sur respectivement les communes de Chetaïbi et la Marsa à l’est du pays, les responsables commis de l’Etat ou élus se sont inscrits aux abonnés absents.
A. Djabali
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Citation de Naguib Mahfouz

lundi 25 août 2008

«Le poète est parti, la radio a pris sa place.»

[ Naguib Mahfouz ] - Impasse des deux palais

Naguib Mahfouz s'en est allé. Décédé à l'âge de 94 ans.
L'écrivain égyptien, lauréat du prix Nobel en 1988, a tiré sa révérence le 30 août dernier, sans bruit et sans fureur.
En quittant humblement les rumeurs du monde, il laisse derrière lui une oeuvre impressionnante composée d'une cinquantaine de romans et recueils de nouvelles.
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Chetaibi : Entre conservatisme et Tribalisme

dimanche 24 août 2008


Chetaibi : Reportage (Dimanche 24 Août 2008)

Les “violences côtières” de l’Est

Quand conservatisme et tribalisme règnent

Par : Salim KoudilLu :

L’été 2008 s’est distingué, entre autres, par ces violences qui ont sévi dans plusieurs régions côtières du pays. L’absence de l’état a été à chaque fois évoquée sans que personne ne daigne en donner une explication logique. Il y a cette fois ce “divorce” entre les populations locales et les vacanciers, dont l’ampleur peut nous réserver d’autres “surprises” à l’avenir, un avenir tout proche.
Pour avoir une idée plus au moins précise, nous sommes allés voir de plus près ce qui se passe dans cette région de l’est du pays, qui vient subitement de défrayer la chronique. Les incidents, qui viennent de se dérouler dernièrement à Chetaïbi (Annaba), se trouvant à 65 km du chef-lieu de wilaya, et à El-Marsa (Skikda) distante de 105 km du chef-lieu de wilaya, à 65 km de Annaba, sont les meilleurs exemples de ces “violences côtières”.


Ces deux villages côtiers ont vécu ces derniers jours des troubles bien étrangers à leur coutume.

C’est surtout Chetaïbi qui s’est “distinguée”. Connue pour sa baie (classée comme l’une des meilleures au monde), cette commune a pris rendez-vous avec la violence et aussi avec… la mort.
Tout s’est déclenché quand des malfaiteurs natifs de la commune de Oued Aneb (Annaba) ont assassiné un jeune, habitant la commune. Agé de 23 ans, Lyès Bouaziz a perdu la vie après avoir reçu un coup de couteau.
Les mêmes malfaiteurs avaient aussi agressé peu après un autre jeune, qui s’en était sorti avec une blessure plus au moins grave. Une situation, qui a amené plusieurs dizaines d’habitants de la paisible Chetaïbi à se regrouper, et une véritable chasse à l’homme avait ainsi été déclenchée. Les agresseurs étaient les premiers visés.
Leur arrestation par les services de sécurité a fait que les autochtones s’étaient “rabattus” sur les nombreux estivants se trouvant sur les plages de la commune. Ils les ont obligés (souvent avec violence) à quitter les lieux. Des dizaines de jeunes et de familles sont sortis du village dans la précipitation totale.
Dans leur “rage”, plusieurs jeunes du village ont barré la route pour interdire l’accès aux “étrangers”. Nous avons rencontré à Annaba quelques “rescapés”. Tous ont utilisé les mêmes termes de “stupéfaction” et de “surprise” pour essayer d’expliquer l’attitude des habitants de la commune côtière. “Je n’arrive toujours pas à comprendre l’hostilité et la haine que j’ai vues sur les visages de ces jeunes qui sont venus nous donner l’ordre de quitter les plages et toute la ville même”, nous dira Azzou, 25 ans qui ajoutera : “Depuis plusieurs années, je passe mes vacances à Chetaïbi et je n’ai jamais eu de problèmes.
D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui me font venir à Annaba.” Naouri, 27 ans, un autre enfant de Annaba, s’est dit tout autant surpris par ce qu’il a vu : “Je campais tranquillement avec quelques amis sous une tente.
Devant l’envahissement des habitants et leur menace, on a dû fuir en courant et on s’est retrouvé sur la route à faire de l’auto-stop.”Du côté des autochtones, les justifications vont bon train pour expliquer ces évènements qui, selon beaucoup d’entre eux, ont terni l’image de Chetaïbi. Lors de notre passage dans le village, quelques jours après les heurts entre la population et les estivants, il n’y avait aucune trace de violence, et le calme semblait régner. Cependant, et mis à part quelques familles, les plages étaient presque vides d’estivants. “La mort de Lyes, qui était estimé par tout le monde, ne pouvait pas passer comme ça”, nous a affirmé Halim, 22 ans, chômeur. “Nous en avons marre devant cette recrudescence de violence à chaque été.
Nous sommes une population paisible, mais on ne peut plus se taire devant cette insécurité.
Déjà que nous vivons dans des conditions déplorables alors qu’on vienne nous agresser chez nous, c’est le bouquet !”
De son côté, Rabah, la quarantaine, commerçant, s’est montré encore plus alarmant sur l’avenir : “C’était prévisible depuis plusieurs mois déjà. C’est comme si on ne voulait rien faire pour régler nos problèmes.
Certes, on regrette ces expulsions d’estivants qui ont été toujours bien accueillis mais s’en était trop.” Selon lui, un “avertissement” avait été donné, il y a quelques mois, “les émeutes contre le chômage et la mal-vie avaient obligé le wali à venir pour calmer nos jeunes. Il avait beaucoup promis, mais depuis on n’a rien vu venir.
C’est pour vous dire que la violence peut reprendre à n’importe quel moment et il suffit d’une toute petite étincelle pour qu’elle se déclenche encore une fois”.
El-Marsa, l’onde de chocToutefois, ce divorce annoncé entre les populations locales de la région et les vacanciers n’a pas touché seulement Chetaïbi.

Une autre commune, El-Marsa, distante d’une vingtaine de kilomètres de la première, a vécu une fièvre qui fort heureusement n’a pas pris des proportions dramatiques. Si quelques expulsés de Chetaïbi ont décidé de rentrer directement chez eux, et ainsi de mettre fin, prématurément, à leurs vacances, d’autres ont décidé de profiter des quelques jours de “liberté” qui leur restaient et ont pris la destination d’El-Marsa. Avec ses 6 000 habitants, cette commune et ses infrastructures se sont retrouvées trop exiguës pour supporter un flux aussi important. En deux, trois jours, une véritable pénurie de denrées alimentaires a été constatée au grand dam des estivants et surtout des habitants.
Ces derniers n’avaient pas hésité à montrer leur désapprobation, mais sans “passer à l’acte” à l’image de ce qui s’est passé à Chetaïbi. Toutefois tout a basculé samedi dernier. Ce jour-là, un médecin de 32 ans, père de famille, originaire de Azzaba et exerçant à El-Marsa, a perdu la vie après avoir essayé de sauver la vie d’une fille qui était en train de se noyer. Cette dernière a pu être sauvée, mais le fait qu’elle soit une vacancière a suscité beaucoup de réactions auprès de la population.
C’était, selon eux, une raison pour expulser les estivants. évidemment et avec le même “raisonnement” qu’à Chetaïbi, c’étaient les célibataires qui étaient les plus ciblés dans cette nouvelle chasse à l’homme.
Ceux des estivants expulsés et des autochtones qu’on a rencontrés soit à El-Marsa, soit à Annaba ou à Berrahal ont tous eu les mêmes arguments et réactions que ceux qu’on a rencontrés à Chetaïbi. Un bis repetita, qui juste en quelques jours, peut paraître bien surprenant pour ceux qui sont loin de la région ces dernières années, mais qui en réalité, ne vient que confirmer une “tendance”.
Un premier signal avait été donné, il y a quelques années, dans une autre localité côtière. Exactement à El-Kala (El-Tarf), où une rixe entre un gardien de parking et un jeune estivant avait dégénéré en émeutes après le meurtre par un coup de couteau de l’“autochtone”. Les habitants s’en étaient pris à tout étranger se trouvant dans leur ville et les plages se sont rapidement vidées.
C’était en 2004, et voilà que quatre ans après, la région revit le même phénomène mais avec plus d’ampleur et de gravité. à chaque fois, c’est presque le même leitmotiv des habitants. “On tient à notre sécurité et à la préservation de notre horma”, et en face d’eux c’est le mutisme et le mépris total des autorités.
Le retour du tribalisme

Cet état des lieux a aussi engendré une nouvelle donne dont les conséquences risquent d’être des plus dangereuses pour la survie même de la République. Il s’agit de l’énigmatique charte des archs de Khenchela dont beaucoup parlent à l’est du pays et qui signe le retour en force du tribalisme dans notre société. Selon certains habitants de Annaba et de Skikda que nous avons rencontrés, cette charte serait même en train de circuler sous le manteau. Il s’agit ni plus ni moins d’un document qui aurait été élaboré par un imam de la ville de Khenchela, dans lequel il est indiqué les nouvelles “lois” qui devraient régir la vie des membres des archs dans les cas de litige, d’infractions et même de meurtres.
Une sorte de loi au-dessus des lois républicaines et avec des détails des plus surprenants et hallucinants même. Selon nos sources, cette “charte” se targue, entre autres, le droit de trouver des “solutions” autres que la prison pour les meurtres au sein des “tribus” de Khenchela. Ainsi, l’auteur d’un meurtre (sans préméditation) aura à payer 15 millions de centimes à la famille de la victime, par contre l’auteur d’un assassinat (donc avec préméditation) payera lui 60 millions de centimes. Toujours selon les mêmes sources, cette charte va encore plus loin dans ses “recommandations”.
Le cas des viols a été ainsi abordé. Il aurait été indiqué que la sentence à l’encontre d’un violeur serait de l’obliger à se marier avec sa victime, avec une dot de 10 millions de centimes, en plus de payer 15 millions de centimes à la famille de “sa future femme”. Un précédent plus que grave et qui risque de faire des émules. Déjà elle aurait été proposée à d’autres “tribus” des wilayas de l’est et même du sud du pays.Tout ceci se passe comme si l’Algérie n’avait ni loi ni autorité. Et comme la nature a horreur du vide…Au passage, on ne peut omettre l’effet désastreux que revêt tout ce brouhaha sur les politiques de promotion du tourisme. De vocation touristique, nos villes sont devenues des lieux de passage vers la Tunisie. Une seule statistique, que nous a refilée un douanier de Souk-Ahras, donne une idée plus au moins précise. Depuis le début du mois d’août, le poste frontalier tunisien, Oum Tboul, enregistre une moyenne de 8 000 passagers algériens par jour.
S. K.
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Pizza ou Pizziria ou Pidza

jeudi 21 août 2008


A vrai dire je ne sais plus si il faut dire Pizza, Pizziria ( comme ici) ou Pidza.... je demande votre aide ;-)
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Chetaibi : La Canicule ... à 48°C

mercredi 20 août 2008


Chetaibi : La température a atteint les 48 degrés en Algérie

Les services de la météorologie ont expliqué que cette situation caniculaire résulte d'un courant d'air très chaud provenant des régions sud du pays et touchant pratiquement toute la partie nord. Ils ont prévenu toutefois que cette vague de chaleur n'était que passagère puisqu'un retour à la normale était attendu pour le lendemain vendredi. Un week-end caniculaire marqué par des dégâts importants causés par les incendies qui se sont déclenchés dans plusieurs régions du pays.
Les wilaya de l'Est sont les plus touchées et notamment la wilaya de Constantine qui a vécu une chaleur suffocante et insupportable durant la journée de jeudi avec une montée du mercure qui a dépassé les 40 degrés Celsius. Les incendies qui se sont déclenchés à travers les différentes localités de cette wilaya ont dévoré plus de 300 hectares de broussailles, près de 500 arbres fruitiers et 240 ruches d'abeilles en plus de 4.600 bottes de foin.
La journée de jeudi a été particulièrement pénible pour les Constantinois qui ont eu du mal à supporter cette chaleur d'enfer, accentuée par l'humidité résultant de la proximité des deux nouveaux barrages, celui de Béni Haroun au nord et celui de Oued Athménia à l'ouest.
La canicule a fait fuir la majorité des habitants qui ont quitté la ville en quête de fraîcheur sur le littoral de l'Est. Fait inhabituel, à partir de 11h du matin, les rues étaient pratiquement vides et la circulation fluide.
La ville a été recouverte par des nuages de poussières denses rendant quelques fois la visibilité difficile. La région constantinoise était carrément encerclée par de violents incendies qui se sont déclarés aux quatre coins de la wilaya. Ainsi, ce jeudi aux environs de midi, au douar Aïn Dalia, près de Zighoud Youcef, 456 arbres fruitiers, 10 ruches d'abeilles, mille bottes de foin et 300 hectares de broussailles ont été la proie des flammes. Même situation dans la commune de Béni Hamidène, vers 15h30, 18 ha de broussailles, 15 arbres fruitiers, 2.100 bottes de foin et 230 ruches d'abeilles ont également brûlé. Lors de ce sinistre, les pompiers arrivèrent tout de même à sauver deux habitations et 3 écuries menacées par les flammes. Dans la même journée, et à Aïn Bensbaa dans la commune de Hamma Bouziane, 1.500 bottes de foin ont été également détruites par le feu. Les pompiers ont pu, heureusement, sauver quatre habitations et plus d'une vingtaine d'ovins et de bovins. Dans la localité de Benbadis, dans la daïra de Aïn Abid, 15 hectares de broussailles ont été brûlés.
Les wilayas de Annaba et Guelma ont aussi vécu un week-end chaud avec une vingtaine d'incendies de forêts enregistrés et difficilement maîtrisés à cause du vent. Le bilan de la protection civile fait état, en effet, qu'à Annaba, 16 incendies se sont déclarés en début d'après-midi de jeudi dans plusieurs endroits notamment à Seraïdi, Aïn Berda, Benathmane et Chetaïbi et causé la perte de plus de 10 hectares de forêts. Quatre incendies de forêts, dont un était hier toujours en activité, ont été, par ailleurs, enregistrés durant la même période dans la wilaya de Guelma.
Ils se sont déclarés dans les forêts de Bouchegouf, Guelma et Bordj Sabbat. D'importants moyens humains et matériels ont été déployés pour venir à bout de ces sinistres. Le week-end a été aussi chaud dans la wilaya d'El-Tarf avec l'apparition de nombreux foyers d'incendies dont les colonnes de fumée étaient visibles pour certains d'entre eux à partir du CW 118 du côté de Cheffia, Bouhadjar et Aïn Kerma ou de la RN 44 du côté de Boutheldja et à Chihani. D'autres foyers d'incendies se sont déclarés dans les monts de Trelli et Bounefa. Ces feux de forêts conjugués à ceux qui se sont déclenchés dans les wilayas environnantes, comme Guelma et Souk Ahras, ont rendu l'atmosphère irrespirable avec une montée de température jusqu'à 48° en milieu de journée sur la bande frontalière dans les localités de Zitouna, Aïn Kerma et Bouhadjar où les rues de ces grandes agglomérations étaient quasi désertes. Des vents chauds ont soufflé, causant des coupures d'électricité pendant plusieurs heures à travers différentes communes de la wilaya dont Dréan, Boutheldja, Lac des Oiseaux ou Besbès. Toujours à l'est du pays, durant la journée de mercredi, la wilaya de Skikda a vécu ce même sinistre.
Une trentaine d'eucalyptus ont été détruits par le feu au cours de la seule après-midi de cette journée et quelque 12 hectares de broussailles ont également été ravagés par des incendies qui se sont déclarés au niveau des localités de Bouchtata (ouest de Skikda), Djendel (commune de Azzaba) et Ramdane Djamel (sud).
Au Centre, dans la wilaya de Blida, plusieurs petits foyers d'incendies se sont déclarés sur les hauteurs de Djebabra, Sohane et Hammam Melouane. Les montagnes étaient recouvertes d'une fumée épaisse et dès la nuit tombée, des flammes de plusieurs mètres de hauteur étaient observées. Heureusement que l'intervention rapide de la protection civile et du service des forêts a pu venir rapidement à bout de ces feux qui ont quand même détruit plusieurs hectares de forêts et de maquis, faisant aussi augmenter la chaleur dans les villes avoisinantes. Le bilan des ces incendies qui se sont déclenchés ce week-end viennent s'ajouter à celui communiqué par la direction générale des forêts, qui a enregistré entre le 1er juin et le 8 août, 905 foyers ayant parcouru une superficie totale de 6.381 ha dont 2.945 ha en forêts. La même source précise que durant la semaine allant du 2 au 8 août en cours, 281 foyers ayant parcouru une superficie totale de 2.345 ha dont 1.024 ha en forêts ont été enregistrés, soit une moyenne de 40 foyers par jour et de 8,34 haA par foyer.
Dans le région centre du pays, la wilaya d'Aïn Defla vient en tête avec une superficie touchée par les incendies de 1.850,06 ha, suivie de Bouira (287,29 ha) et Médéa (229,15 ha). Pour ce qui est de la région Est, la wilaya d'El-Tarf vient en première place avec une superficie totale ravagée de 569,45 ha, suivie de Constantine (367,5 ha) et Guelma (366 ha). Concernant l'ouest du pays, la wilaya de Relizane a enregistré 146 ha ravagés par les feux, suivie de Chlef (112,9 ha) puis Tlemcen (62,30 haa).

R.N./ Quotidien d'Oran
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Chetaibi : Chasse aux " couples illégitimes"

dimanche 17 août 2008


CHETAÏBI : La Gendarmerie nationale chasse les «couples illégitimes» 17 Août 2008
Suite aux émeutes qu’à vécus la commune de Chetaïbi, la semaine dernière, dues à l’assassinat du jeune B.I. par des jeunes campeurs, le groupement de la gendarmerie de la wilaya de Skikda a procédé à une vaste opération d’assainissement des plages, apprend-on de sources sécuritaires. Les mêmes sources précisent que cette descente inopinée entre dans le cadre de la prévention et l’on note que les estivants qui se trouvaient sur les plages de Chetaïbi, lors du drame ont élu camping sur les côtes de Skikda. Et afin d’éviter qu’un autre scénario dramatique ne se répète, la gendarmerie a procédé à cette opération préventive, durant laquelle des dizaines de campeurs ont fait l’objet de vérification d’identité et d’interpellation pour les suspects. Les mêmes mesures ont été prises à l’égard des couples illigitimes qui ont été chassés, voire même interpellés. Pour rappel, le commandement de la gendarmerie de Skikda a déployé des moyens humains et matériels en mobilisant des éléments des groupements respectifs de Ben Azouz, Azzaba et El Marsa.
Wahida BAHRI
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Chetaibi : de nouveaux bus?

samedi 16 août 2008


Chetaibi : RENTREE SCOLAIRE à ANNABA
Acquisition de bus 15 millions de DA du budget de wilaya de Annaba pour l’année 2008 ont été retenus pour l’acquisition de cinq bus destinés au transport scolaire, a-t-on appris des services de l’administration.
Ces cinq bus seront affectés aux communes rurales de Chetaïbi, El-Eulma, Treat, Oued Aneb et Chorfa, précise-t-on de même source.
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Chetaibi : La Canicule


La canicule qui a touché le nord de l’Algérie a été à l’origine de plusieurs incendies qui ont ravagé plusieurs forêts du nord du pays.samedi 16 août 2008.
La première quinzaine du mois d’août, qui vient de s’écouler, aura été des plus chaudes, voire des plus caniculaires de mémoire d’Algériens. En effet, selon les avis largement partagés par la population, il a fait plus chaud en Algérie, et cela continue d’ailleurs sur l’ensemble du pays, en comparaison avec la même période de l’année dernière. Du coup, les plages sont prises d’assaut, y compris celles non protégées, tous les points d’eau aussi, avec, comme triste résultat, le décès de près de 160 personnes depuis le début de la saison estivale, le 1er juin dernier. Outre les noyades, les feux de forêts et leurs conséquences désastreuses sur la flore et l’environnement continuent de faire des ravages. Jeudi dernier, le massif forestier de la région d’Annaba dans l’est de l’Algérie a subi des dégâts exceptionnels suite aux nombreux feux enregistrés, selon notre bureau. Pas moins de 8 foyers d’incendie ont été signalés par la direction de la Protection civile de la wilaya d’Annaba et 10 hectares de forêt ont été ravagés par les feux en une seule journée.
Plusieurs endroits ont été touchés par cette catastrophe, essentiellement sur le massif de l’Edough et la région de Chetaïbi. Pas moins de 24 engins contre les incendies, 20 officiers et une centaine de sapeurs-pompiers étaient mobilisés pour l’extinction de ces feux. Cette situation a provoqué des températures caniculaires à Annaba et sa région, le mercure ayant frôlé 40 degrés dans l’après-midi du jeudi. A signaler que la ville d’Annaba était enveloppée d’une brume de cendres provoquant une sensation d’étouffement et de suffocation chez les habitants. Les forêts de Béjaïa (est de l’Algérie) n’étaient pas en reste puisqu’on signale que pas moins de 900 hectares de végétation ont été détruits durant la semaine dans la commune de Béni Maouche, versant sud de la Soummam.
Synthèse de Samir,

www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant
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Chetaibi : Des Incendies


Une vingtaine de feux de forêt ont été enregistrés, jeudi et vendredi, à Annaba et Guelma, a-t-on appris des services de la Protection civile.
A Annaba, 16 incendies, qui se sont déclarés en début d’après-midi de jeudi à plusieurs endroits, notamment Seraïdi, Aïn Berda, Benathmane et Chétaïbi, ont causé la perte de plus de 10ha de forêt, précise-t-on de même source.
D’importants moyens humains et matériels ont été déployés pour venir à bout de ces incendies, dont l’extinction a été rendue difficile à cause du vent, indique-t-on.
Quatre incendies de forêt, dont un était toujours en activité hier, ont été, par ailleurs, enregistrés durant la même période dans la wilaya de Guelma. Ils se sont déclarés dans les forêts de Bouchegouf, Guelma et Bordj Sabbat, signale-t-on.
Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'après El Watan.
Par APS. Le 14 août 2008.
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Chetaibi : Des Incendies

Une vingtaine de feux de forêt ont été enregistrés, jeudi et vendredi, à Annaba et Guelma, a-t-on appris des services de la Protection civile.
A Annaba, 16 incendies, qui se sont déclarés en début d’après-midi de jeudi à plusieurs endroits, notamment Seraïdi, Aïn Berda, Benathmane et Chétaïbi, ont causé la perte de plus de 10ha de forêt, précise-t-on de même source.
D’importants moyens humains et matériels ont été déployés pour venir à bout de ces incendies, dont l’extinction a été rendue difficile à cause du vent, indique-t-on.
Quatre incendies de forêt, dont un était toujours en activité hier, ont été, par ailleurs, enregistrés durant la même période dans la wilaya de Guelma. Ils se sont déclarés dans les forêts de Bouchegouf, Guelma et Bordj Sabbat, signale-t-on.
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D'après El Watan.
Par APS. Le 14 août 2008.
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Chetaibi : Des émeutes suites à l'assassinat d'un jeune

jeudi 14 août 2008

Régions : APRÈS L’ASSASSINAT D’UN JEUNE DE LA VILLE DE CHETAÏBI PAR DES VOLEURSGraves émeutes dans la wilaya d’Annaba
La paisible ville côtière de Chetaïbi, 70 m au nord-ouest d’Annaba, a vécu, lundi, une journée d’émeutes provoquées par l’assassinat d’un jeune natif de la ville commis par une bande de trois voleurs. Les faits se sont déroulés vers 6h du matin lorsque le père de la victime a entendu des bruits venant du garage de son domicile où était garé le véhicule familial.Réveillant ses fils et les informant de la présence de malfaiteurs dans leur demeure, le père a aperçu des individus qui s'enfuyaient. Une course-poursuite est alors engagée par les membres de la famille Bouaziz pour rattraper les fuyards. Le premier à les atteindre, le jeune Lyès Bouaziz, 23 ans, étudiant à l’université de Badji- Mokhtar, reçoit plusieurs coups fatals au niveau de la poitrine et de l’abdomen. Après leur forfait, les voyous ont pris la direction de la forêt mitoyenne à la ville. Pourchassés, les fuyards seront vite rattrapés par la population de la ville, sortie à leur recherche après avoir été alertée par les parents de la victime. Un autre pourchasseur des malfaiteurs a été lui aussi blessé, mais ses jours ne sont pas en danger, selon les médecins des urgences de l’hôpital Ibn Rochd où il a été transporté. Très en colère en raison de ces actes criminels, la population de l’ancien Herbillon a bloqué toutes les issues menant vers la ville à l’aide de troncs d’arbre et de pneus enflammés. Commença alors une véritable chasse aux étrangers à la ville, principalement les jeunes estivants célibataires qui campaient sur les plages de Chetaïbi. La foule, en colère, mettra le feu aux tentes avant d’inviter ses occupants à quitter la ville dans les plus brefs délais. Des familles, ayant choisi de passer des vacances dans cette belle contrée balnéaire du pays, étaient choquées par tant de colère. Certaines ont quitté la ville à pied. A notre arrivée aux abords de la ville de Chetaïbi, nous nous sommes retrouvés face à des barrages installés par les forces de l’ordre. Ces dernières nous ont prévenus que nous prenons de grands risques à vouloir entrer dans la ville pour rétablir le calme en début d’après-midi. L’assassin et un de ses comparses ont été arrêtés par la population et remis à la Gendarmerie nationale. Les jeunes de cette ville, qui ont émis le souhait de voir le criminel et son compagnon répondre le plus tôt possible de leur forfait devant la justice, ont promis de ne pas inquiéter les familles en vacances dans leur cité. Une foule nombreuse a accompagné en fin d’après-midi le défunt Lyès à sa dernière demeure, au cimetière de la ville, dans un climat empreint de tristesse et de compassion. Les habitants de la ville de Chetaïbi, rencontrés hier, ont fait état de leur ras-le-bol devant les actes de vol et d’agressions commis par les voyous qui écument leur cité en période estivale et se comportent comme des conquérants, selon eux. Ils dénoncent, par ailleurs, le climat d’insécurité qui règne dans leur ville, notamment en été. A noter que ces émeutes sont les deuxièmes en moins d’une année. Les précédentes avaient pour cause la non-tenue par les pouvoirs publics des promesses faites depuis des années quant à la prise en charge des problèmes de la population et qui ont trait, entre autres, à l’emploi, la santé, le transport et l’alimentation en énergie électrique de plusieurs quartiers. La situation reste tout de même tendue dans cette ville dont la baie ouest a été classée par l’Unesco en 2006 parmi les plus belles au monde. Elle rejoint ainsi les célèbres baies de Bodrum la turque, Along la vietnamienne ou Bahia la brésilienne.Med-Ali Khellaf
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Chetaibi : Un Assassinat

aAssombri par l'assassinat du jeune Lyès Bouaziz, âgé de 24 ans, surveillant de baignade au camping Nour de Chetaïbi, et par la blessure grave d’un autre, tous les deux victimes d’un meurtrier récidiviste, l’été 2008 n’en demeure pas moins celui durant lequel les plages d’Annaba ont connu une affluence rarement égalée.Plages bondées par les jeunes, moins jeunes et enfants des deux sexes, routes et bordures de trottoirs envahies. Mariages familiaux fêtés en public, musique, chansons et danses durent jusqu’au petit matin. Plus belle que jamais, la ville paraît être rebelle à la déprime et à l’ennui. Elle oppose, au désarroi de sa jeunesse devant l’avenir, son désir de mieux vivre. Chaque jour, même lorsque le soleil est au zénith et que le baromètre veut exploser, les plages, petites et grandes, sont envahies. De Sidi-Salem (El Bouni) à Chetaïbi, l’une des plus belles baies du monde, avec ses plages au sable d’or et son eau de mer couleur émeraude, des milliers d’estivants prennent possession de la moindre surface. L’amélioration des conditions de sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire de la wilaya a attiré la grande foule. On y vient de toute part, des plus lointaines régions du pays et d’outre-mer. Les artères de la commune du chef-lieu de wilaya sont les plus agitées car grouillantes d’activité. Dans les hôtels et restaurants classés ou pas, les perspectives ambitieuses ont été réactualisées pour être mises au goût du jour. C’est le cas à Rym El Djamil, Sabri, Chem’s-les- Bains, deux établissements en bordure de mer, au Majestic, Seybouse International et aux Caroubiers en milieu urbain avec El Mountazah qui domine la grande bleue sur les hauteurs de l’Edough. On y décèle un nouvel état d’esprit, celui mettant en relief les préoccupations des uns et des autres de vivre les plaisirs de l’été. Les mariages se célèbrent avec faste et magnificience dans les salles apparemment interdites aux services chargés du contrôle. Les mariées et leurs convives femmes retrouvent le chemin des salons de beauté où la salubrité et l’hygiène sont à revoir. Sur la route des plages, les transports en commun font le bonheur des estivants. Allongés sur le sable de la plage Rizzi-Amor, de la Caroube et de Fellah Rachid, des jeunes au chômage montrent du doigt les riches demeurent du littoral. Sans hésiter, ils expriment spontanément la frustration des laissés- pour-compte et des espoirs déçus de l’emploi des jeunes. On préfère revenir au sable et à l’eau de mer, aux grandes terrasses et aux lumières scintillantes de l’hôtel Rym El Djamil, son restaurant mauresque, sa piscine, sa rôtisserie en plein air. Au somptueux complexe hôtelier Sabri, à la blancheur éclatante de sa tour avec ses bungalows et ses belles chambres au contact direct de la mer. On envie les clients résidants de Chem’s-les-Bains, ses trois piscines et son animation. On discute de l’opportunité de goûter à l’une des nombreuses spécialités de crème glacée et autres de «Goumandise», un établissement situé sur l’autoroute Zaâfrania—Rizzi-Amor. Il y a aussi le mythique Cours de la révolution. C’est le point de chute des Annabis et de leurs hôtes venus d’Algérie et d’ailleurs. On y savoure des crèmes et boissons fraîches à l’ombre des arbres millénaires. Pas un seul hôte ne rate l’occasion de faire une virée au légendaire théâtre Azzedine- Medjoubi, au Palais de la culture et des arts et au théâtre de verdure Mohamed-Boudiaf. En ces lieux et sur les bords de la plage Rizzi-Amor, l’animation culturelle y est quotidienne. Ce qui donne à la ville l’image d’une infante douce et secrète, altière et passionée, couverte d’or et alarmée. Une wilaya déchirée entre le pessimisme de sa jeunesse, son discours sur la décadence des pouvoirs publics et son espoir d’une société nouvelle. C’est dire que cet été 2008, Annaba se redéploie à l’échelle nationale et méditerranéenne. Elle fait montre d’une vitalité prodigieuse dans les transformations structurelles comme dans la joie de vivre, le goût du divertissement, la fécondité dans la création artistique et culturelle. La ville ressemble aujourd'hui à un magnifique album riche de cartes postales, d’illustrations et de textes qui évoquent la fièvre des années 1980, leur véhémence et leur vitalité. D’une certaine manière, elle redevient la coquette. Partout, on bâtit, on restaure, on agrandit de Sidi-Salem, la cité aux 50 000 habitants, à Djenane El Bey, la plage légendaire, avec ce qui reste du palais d’été du bey de Constantine. Aïn- Barbar, la localité côtière qui servait de base-arrière aux sanguinaires de la décennie noire, reprend goût à la vie. L’eau bleue turquoise de sa mer, la rocaille de sa plage et le sable couleur or de ses criques, anses et baies ont été reconquis par les estivants amoureux de la plongée sousmarine. Lorsqu’on prend la route de Chetaïbi, à quelques dizaines de kilomètres plus loin, on est rapidement charmé par la quiétude qui y règne et par la richesse de sa faune et sa flore. Avec Aïn-Barbar et Seraïdi, Chetaïbi offre toutes les caractéristiques d’un éden répondant aux rêves de chacun de ses visiteurs. Un parc qui sert de paratonnerre pour une inquiétude latente de la population de toute la région, les garde-fous d’une époque qui ne sait plus ce qu’il faut jeter ou conserver. A Chetaïbi, il y a la Fontaine romaine. Sous des peupliers centenaires, Abdelhak Benmarouf, l’homme de théâtre, a planté le décor d’une pièce théâtrale. Comme les précédentes années, elle durera toute la période estivale. Il n’a pas choisi les comédiens et encore moins les figurants pour animer la scène ou pour occuper la cinquantaine de tentes de 4, 6 et 8 places qu’il a installées avec toutes les commodités (eau potable, cuisines, sanitaires, douches, électricité). En contrepartie d’une somme/jour à la limite du symbolique, on y vient en groupe ou en famille pour profiter de la mer, du soleil et de la tranquillité qu’offre ce site enchanteur. On en oublierait presque la majestueuse baie ouest si événementielle, avec la mise en place de l’éclairage public et le bitumage de la route qui mène à proximité de Sidi- Okacha. Après deux jours de plage presque vides générés par la colère des habitants de Chetaïbi, secouée par l'assassinat de Lyès Bouaziz et la grave blessure occasionnée à un autre jeune, Chetaïbi a renoué avec l’ambiance estivale. Hier mercredi, la plage du centre-ville et celles de la baie ouest ainsi que la Fontaine romaine n’ont pas désempli.A. Djabali
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Chetaibi : Les Suites


Identifiés comme étant les principaux auteurs de l’homicide volontaire perpétré contre le jeune Lyes Bouaziz, ils croupissent toujours dans les geôles de la gendarmerie.
Pour présenter les criminels à la justice, les éléments de cette dernière n’ont pas encore auditionné les membres de la famille de la victime, qui demeurent inconsolables.
Après les émeutes et la chasse aux estivants, un calme absolu règne sur la ville. A la veille de l’incident, Chétaïbi grouillait d’estivants venus de tous les coins du pays pour passer des vacances dans l’une des plus belles baies du monde.
Aujourd’hui, un mouvement timide des autochtones a caractérisé l’ambiance « estivale » de la cité. Comme un malheur ne vient jamais seul, l’économie de la ville est frappée de plein fouet. Les tables et chaises qui s’alignaient tout au long de la corniche de la ville ont été rangées.
Point de client. Avec la fuite des estivants, tous les commerçants baisseront certainement rideau, notamment les saisonniers. Bien que les autorités locales espèrent que cet incident n’aura pas de conséquence négative sur la situation économique de la commune, la réalité dissipe tout espoir.
« Par peur, aucune personne étrangère n’est restée dans la commune. Ils ont tous pris leur baluchon et quitté les lieux », dit un habitant de Chétaïbi.
Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com D'après El Watan. Par M. F. G. Le 13 août 2008.
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Chetaibi : un cas d'école


Chetaïbi, un cas d’école 13 Août Les événements, qui ont eu lieu à Chetaïbi, nous donnent l’occasion d’aborder un sujet qui fâche. Qui ne fâche en fait que ceux qui se voilent la face et se bouchent les oreilles. Les nombrilistes aussi et ils sont nombreux chez nous. Tous ceux pour qui nous sommes les plus beaux, les plus forts, les plus...Et dès que des étrangers osent critiquer nos comportements chez eux, nous nous indignons.A Chetaïbi, ce ne sont pas des étrangers qui ne veulent plus chez eux des estivants algériens, mais bel et bien d’Algériens qui se plaignent du comportement d’autres Algériens. Dans cette paisible commune côtière de l’est du pays, les habitants sont encore sous le choc de l’agression commise par des jeunes voyous et qui a coûté la vie à l’un des leurs.Aujourd’hui, ils ne veulent plus recevoir personne. Surtout les jeunes célibataires qui viennent d’autres régions du pays. Qui peut les blâmer de se protéger et aspirer à vivre en paix? Chacun de nous vit au quotidien l’agression. Elle est verbale. Physique.Le seul paradoxe est que cette haine permanente que nous nous vouons n’a qu’un seul antidote. Elle disparaît dès qu’une catastrophe s’abat sur nous.Un séisme, des inondations et nous voilà plongés dans une solidarité exemplaire. Malheureusement, elle ne dure que le temps de panser les blessures. Quelle belle image d’entraide, de sollicitude entre Algériens ont laissé les inondations de Bab El Oued en 2001 ou le séisme de Boumerdès en 2003 ou les inondations de Bab El Oued, ou le séisme de Chlef bien avant. Et bien d’autres occasions aussi dramatiques comme les accidents de la route. Quelle belle image de chaleur, de rapprochement, de fraternité que nos rencontres avec des compatriotes dès que nous nous trouvons à l’étranger. Hormis ces exceptions qui ne sont que des parenthèses, l’Algérien a un besoin urgent de se réconcilier avec son prochain. Ceci est tellement vrai que les Algériens ont fini par prendre conscience en votant à l’unanimité la Charte pour la réconciliation nationale. Cette charte, contrairement à ce que l’on pourrait croire ne vise pas seulement les séquelles du terrorisme aveugle que nous avons vécues. Que nous vivons encore.L’Algérien a aussi besoin de se réconcilier avec lui-même avant de pouvoir accorder de l’attention aux autres. Tout ceci devrait nous inciter à la pondération quand des étrangers se plaignent des mauvais comportements que nous pouvons avoir chez eux. Nous inciter aussi à nous corriger.A admettre la réalité. Une réalité qui trouve ses origines dans notre histoire. Ce qui fait de nous des victimes plus que des agresseurs. Il n’empêche que nous sommes ce que nous sommes, c’est-à-dire pas «sortables».Le défunt président Boumediene n’avait pas instauré la célèbre autorisation de sortie sans raison. Faudra-t-il penser à sa remise en vigueur? La réponse est en chacun de nous. Si nous aspirons à mieux nous comporter ou non!
Zouhir MEBARKI
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Chetaibi : Le Calme revient


CHETAÏBI : Le calme revient 13 Août 2008 -
Aussi immense que fut la douleur, après l’assassinat du jeune I. B., la sagesse est mère de toutes les vertus.
Après une journée mouvementée en émeutes et protestations, à l’issue de l’assassinat du jeune I. B., survenu dimanche matin à la suite d’un vol qui a tourné à une chasse à l’homme, puis au drame, la commune de Chetaïbi a enfin retrouvé sa quiétude.Les habitants, bien qu’attristés par la perte de leur concitoyen, se sont rendus à l’évidence: «Le destin est maître de tous...», diront les uns, «la sagesse est mère de toutes les vertus», rétorquent les autres.C’est l’état d’esprit d’une localité qui, à un moment de la journée de dimanche, a failli déraper dans le feu et le sang.Toutefois, il faut noter que certains rebondissements de l’affaire restent le quotidien des heures et des jours qui viennent.Puisque les trois jeunes à l’origine de ce drame, dont un est aux arrêts, sont toujours cernés par les habitants de El Zaouia, précisément dans la forêt de Sidi Ferkoun, où ils se sont réfugiés après avoir assené plusieurs coups de bâton à un autre jeune qui a tenté de les poursuivre. Et au moment où nous mettons sous presse, le jeune homme, âgé de 24 ans, se trouve dans un état grave au centre hospitalier de Chetaïbi.Outre cela, l’état calme et stationnaire des lieux est aussi à l’origine de l’achèvement de la saison estivale pour Chetaïbi. Car il faut le noter, des centaines d’estivants ont quitté la région et ceux désireux s’y rendre ont changé de destination par peur de représailles des habitants.Sur cet état d’esprit, bon nombre, apostrophés, se disent très déçus, s’agissant là des habitants de Chetaïbi, bien entendu. «Nous ne sommes pas des barbares pour porter atteinte à la sécurité de nos hôtes. Nous sommes hospitaliers et nous le resterons...» C’est ainsi que les habitants de Chetaïbi ont réagi.Les commerçants, quant à eux, estiment que cette façon de voir les choses est un immense outrage à la réputation touristique de Chetaïbi. Car, estiment-ils, la vie quotidienne de leur région est issue des quelques semaines que viennent passer les estivants chez eux.Dans le même sillage, les habitants de Chetaïbi, et en dépit de leur douleur, notamment au moment du cortège funèbre qui a conduit B. I. à sa dernière demeure, se sont montrés déterminés à garder leur calme, diront-ils, car il y va du développement du secteur touristique de leur commune. Ce tourisme est en fait le cheval de bataille du programme du Président.Ce programme que chacun d’entre eux dit y apporter une contribution, allant même jusqu’à étouffer ses larmes et ses émotions, nous révèle l’oncle paternel de la victime. Cet oncle est abattu par le drame, mais ne fait incomber la «faille» ni aux autorités ni à qui que ce soit. Il en appelle plutôt aux jeunes de l’Algérie, sans exception, d’essayer de mesurer tout agissement et étudier les conséquences que pourrait générer tout acte non contrôlé.Le grand-père, quand à lui, plus mature, ira loin dans ses déclarations: «Notre pays est à la croisée des chemins, et tout acte non contrôlé pourrait provoquer un dérapage vers quelque camp qui soit, afin d’être exploité contre notre Etat, sa stabilité, sa sérénité, voire son intégrité. Certes, Ilyès est mort, mais Chetaïbi et sa population ont fait du pardon une vertu des sages.»
Wahida BAHRI
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Chetaibi : Assassinat d'un jeune de 25 ans

mardi 12 août 2008


Chetaïbi s’enflamme
Après l’assassinat d’un jeune de 25 ans
Par : B. BADISLu :

Le jeune Lyès Bouaziz, 25 ans, a été assassiné d’un coup de couteau hier tôt dans la matinée, alors qu’il poursuivait des voleurs qui ont tenté de cambrioler son domicile familial. La victime, qui venait juste de terminer son cursus universitaire, a rendu l’âme lors de son transfert au CHU de Annaba. Ce drame s’est passé aux environs de la prière du “fedjr”. Cette matinée, quatre malfrats, originaires du quartier Ruisseau d’or de Annaba, spécialisés dans les vols avec agressions caractérisées, ont jeté leur dévolu sur le domicile de la famille Bouaziz Mokhtar, situé à l’entrée du village. Mais, une fois à l’intérieur, les cambrioleurs se sont fait remarquer par le chef de famille, lequel a donné l’alerte. Un des intrus n’a pu échapper. Il a été maîtrisé à l’intérieur de la maison, alors que ses autres complices ont été poursuivis par les deux fils de cette famille. L’aîné, qui a réussi à intercepter l’un des fugitifs, a été mortellement poignardé. Alertés du drame, les jeunes du village ont lancé une véritable chasse à l’homme puis aux estivants. Le bourreau du jeune Lyès a été arrêté et sévèrement corrigé, quelques heures plus tard, du côté de la plage Sable d’or sur la route menant au site de Sidi-Akacha, à quelque 7 km environ du lieu du meurtre. Cependant, lors de son arrestation par ses poursuivants, l’assassin a réussi une fois encore à faire une seconde victime. Celle-ci, sérieusement atteinte à l’arme blanche, a été évacuée en urgence au CHU de Annaba. L’opération de “ratissage” lancée par les habitants à la recherche des deux autres acolytes est toujours en cours. La région de Chetaïbi est pratiquement bouclée par les jeunes du village, dont une partie s’est attaquée malheureusement aux estivants, installés au niveau de la plage de la ville, la fontaine romaine et la baie ouest. Alors une mêlée générale s’en est suivie. Les estivants affolés couraient dans tous les sens. Leurs bagages ont été rassemblés près du siège de la commune puis brûlés. Malheureusement, cette chasse aux estivants a fait encore une autre victime, soit un vacancier. Lui aussi a été lui poignardé et a été admis au niveau du centre de santé de Chetaïbi. Nous avons tenté de joindre le village, situé à 70 km à l’ouest de Annaba. Mais tous les accès ont été fermés par les éléments de la Gendarmerie nationale. En effet, un impressionnant cordon de sécurité a été installé au niveau des principales routes menant à Chetaïbi, à savoir celle de Zaoui et Zgâa. De même que plusieurs brigades anti-émeutes des différents corps de sécurité ont été dépêchés sur les lieux. Joint par téléphone, un responsable local a tenu à préciser : “Actuellement, la situation est très tendue. Une véritable pagaille s'est installée dans notre paisible petite ville.” Et d’ajouter qu’“il faut s’attendre au pire à l’issue de l’inhumation de la victime, prévue après la prière d’“el- asr”. Des émeutes ne sont pas à écarter.
B. BADIS
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Chetaibi : Protestation aprés un assassinat


CHETAÏBI : Les habitants veulent chasser les estivants12 Août 2008 -
Dans un élan de protestations, les habitants demandent aux autorités de sécuriser leur commune.
Dans une marche passive, les habitants de la commune de Chetaïbi (Annaba) ont demandé de manière pacifique le départ des estivants, notamment les célibataires, se trouvant sur le littoral d’El Hadjara. Dans le même élan de protestations, ils demandent aux autorités de sécuriser leur commune.

A l’origine de cette situation, le crime perpétré contre le jeune B. I., âgé de 23 ans, par l’un des cambrioleurs qui tentaient de cambrioler la maison familiale de la victime.Il était 5 heures du matin lorsque le père de la victime, entendant des pas dans le 2e appartement, a compris qu’il s’agissait d’un cambriolage. Tout en donnant l’alerte, le père a tenté de rattraper les voleurs. Maintenu par le pied, l’un des voleurs s’est débattu et sauta par la fenêtre, pendant que les trois autres complices avaient déjà pris la fuite. Une vraie chasse à l’homme est lancée. Un des voleurs a été rattrapé dans la forêt de Aïn Fekoun à El Zaouia par le fils et le père ainsi que des habitants qui l’ont conduit au poste de la gendarmerie.Au même moment, l’un des acolytes et sans que l’on ne s’aperçoive, enfonça un couteau de boucher en plein coeur de la victime qui persévérait dans ses recherches dans l’espoir de rattraper les autres voleurs. Le coup lui fût fatal. Il succomba à ses blessures avant même d’arriver à la structure sanitaire.Il s’est avéré, par la suite, que les voleurs n’étaient pas de la région. Ce sont de jeunes estivants venus passer quelques jours de vacances. Pris de colère, les habitants ont demandé le départ de tous les estivants célibataires, et ont bloqué la route menant au chef-lieu de leur commune.Et au moment où nous mettons sous presse, toute la ville de Chetaïbi ressemble à une ville fantôme. Tous les commerçants ont baissé rideau.Un climat de panique règne, car les trois voleurs sont toujours en cavale, et les chances de les retrouver sont minces, vu la densité de la forêt de cette région.
Wahida BAHRI
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